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Porte de champagne

La porte de Champagne

Située à Levroux, dans l’Indre, à 20 km de Châteauroux, la porte de Champagne est un vestige de l’architecture militaire de la ville.

Sa proximité avec Châteauroux, chef-lieu du département de l’Indre, mais également avec le Château de Bouges, à Bouges-le-Château géré par le Centre des monuments nationaux, rend ce lieu incontournable pour le nord du département.

LE BERGER COUCHÉ

Une oeuvre d'Ernest NIVET (1871-1948). Ce sculpteur originaire de Levroux a été l'élève d'Auguste RODIN.
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LES TOURS

C'est le seul vestige qu'il reste du château construit au XVe siècle. Il s'agit du châtelet d'entrée avec ses deux tours rondes.
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La Maison de Bois
Classée monument historique en 1922

Elle fut construite entre 1492 et 1495. Elle a eu pour propriétaire illustre Catherine de Médicis qui aurait offert cette maison aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle c’est pourquoi elle est appelé « Maison St Jacques » ou « Maison de Bois ».

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Collégiale Saint-Sylvain

La Collégiale Saint-Sylvain
Classée monument historique en 1840

C’est au XIIIe siècle que le seigneur Eudes de Déols ordonne sa construction sur les ruines de l’ancienne église et fonde un collège de chanoines. Les travaux débutent en 1202. À l’achèvement des travaux en 1280, le roi Philippe le Hardi (fils de Saint Louis) assistera à la messe avec la reine et leurs enfants.

LA FONTAINE SAINTE RODÈNE

D'après la légende, Rodène quitta son fiancé Corusculus pour suivre Saint Sylvain et Saint Sylvestre à Gabatum.
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LE QUARTIER DES MÉGISSIERS

Le quartier des artistes
Cet ancien quartier de fabrication de cuir et de parchemin, a laissé des bâtiments à l'architecture typique, avec ses séchoirs reconnaissables aux persiennes en bois.
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Le Buffet de l'Orgue
Classée monument historique en 1908

De style gothique, il est constitué d’un corps à cinq tourelles et d’un positif accroché en nid d’hirondelle sur la tribune. Il est un des plus anciens buffets d’orgue en France.

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Le Monument aux morts
Œuvre de Ernest Nivet

La stèle, surmontée d’un « quasi-obélisque » supporte en avant corps la statue monumentale d’un soldat.

La tête soutenue par son poing, ce dernier semble songeur et une infinie tristesse transparait sur son visage. Selon les contemporains de Nivet, le soldat réfléchit à l’horreur de la guerre et, dans une nostalgie profonde, se remémore sa vie pacifique d’avant-guerre.

L’œuvre du sculpteur levrousain se démarque des canons artistiques auxquels se conforment souvent les Monuments aux Morts : la représentation d’un homme de guerre, héros de la nation brandissant fièrement son fusil pour terrasser l’ennemi.

Église Saint-Martin

Église paroissiale qui fut donnée à l’abbaye de Déols dans le cours du XIIe siècle. Nous devons à Monseigneur Girard, président de la commission d’art sacré du diocèse de Bourges et membre de notre comité d’action, les précisions suivantes. L’église actuelle, dont les murs goutterots remontent probablement à l’époque romane, se compose de trois travées et d’un vaste chœur terminé à l’est par un mur droit.

Au début du XVIe siècle, cet ensemble fut couvert de voûtes sur croisées d’ogives. Les branches sont de section prismatique et retombent sur des culots décorés de feuillages ou de têtes caricaturales. Un clocher de bois, recouvert d’ardoises, s’élève au-dessus de la première travée de la nef.

Une petite statue équestre de saint Martin donnant son manteau, rappelle que c’est à Saint-Martin-de-Lamps où dans un village très voisin que saint Martin trouva refuge après avoir été chassé et poursuivi par les païens de l’ancienne ville romaine de Levroux : la Sauvegarde de l’Art français a donné une subvention de 70 000 F en 1980 pour les travaux de charpente et de couverture de la nef et du clocher.

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